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CLAIRE DE OLIVEIRA
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Être l'ennemi public numéro un dans son propre pays n’est pas chose facile. Même dans l’un des plus petits État au monde : la principauté de Liechtenstein. Johann Kaiser, placé en orphelinat à six ans, globe-trotter, maître de la manipulation, réside dans un lieu inconnu sous un faux nom. Il a gagné tellement d'argent qu'il pourrait ne se préoccuper de rien. Mais pour se défendre contre ceux qui souhaitent sa mort, il doit raconter l’histoire de sa vie.
S’inspirant librement de Heinrich Kieber, personnage bien réel qui vendit aux services secrets allemands les données fiscales des clients d'une banque du Liechtenstein, Benjamin Quaderer met en scène un homme hors du commun à l’humour cinglant, et signe un premier roman aussi vif qu’intelligent sur le pouvoir de l’argent et de la narration.
Traduit de l’allemand (Liechtenstein) par Claire de Oliveira
« Tellement brillant, tellement excitant, tellement amusant. » Der Spiegel
« Benjamin Quaderer a écrit un roman bourré d’idées sur un imposteur et le Liechtenstein qui, incidemment, évoque un vol de données bancaires. » Die Zeit
« Une vraie découverte. » Süddeutsche Zeitung
Benjamin Quaderer est né en Autriche en 1989 et a grandi au Liechtenstein. Il a suivi des cours d'écriture littéraire à Vienne. Publié au printemps 2020, L’Homme qui fit chuter le paradis a reçu de nombreux prix dont celui du Premier Roman de Lit.COLOGNE, un festival international de littérature. Un projet d’adaptation cinématographique est en cours. Il vit désormais à Berlin. -
Une jeune fille est retrouvée noyée dans un lac autrichien, ficelée dans une bâche. Du travail en perspective pour les gendarmes... Elle en fréquentait justement un dont la seule passion est la propriété, celle des femmes mûres vivant seules qu'il arrête sur les routes et séduit dans l'espoir de se voir léguer tous leurs biens.
Satire d'un monde encore primitif, ce faux roman policier ne traite pas simplement de la guerre des sexes, même s'il s'y livre des assauts impétueux et fortement sado-masochistes. Avec un cynisme frisant la misanthropie et une virtuosité verbale savamment calculée, l'auteur de La Pianiste nous parle de ce rapport d'amour-haine qu'elle entretient avec son "pays de cannibales" dont le conservatisme et l'hypocrisie ne le cèdent en rien à une effroyable cupidité.
Traduit de l'allemand par Claire de Oliveira
Elfried Jelinek a été récompensée par le prix Nobel de littérature en 2004 pour l'ensemble de son oeuvre.