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CHARLES RECOURSE
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" Sublime roman [...] Harlem Shuffle est un page turner comme Colson Whitehead sait si bien en faire." Livres Hebdo
Petites arnaques, embrouilles et lutte des classes... La fresque irrésistible du Harlem des années 1960.
Époux aimant, père de famille attentionné et fils d'un homme de main lié à la pègre locale, Ray Carney, vendeur de meubles et d'électroménager à New York sur la 125e Rue, « n'est pas un voyou, tout juste un peu filou ». Jusqu'à ce que son cousin lui propose de cambrioler le célèbre Hôtel Theresa, surnommé le Waldorf de Harlem...
Chink Montague, habile à manier le coupe-chou, Pepper, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Miami Joe, gangster tout de violet vêtu, et autres flics véreux ou pornographes pyromanes composent le paysage de ce roman féroce et drôle. Mais son personnage principal est Harlem, haut lieu de la lutte pour les droits civiques, où la mort d'un adolescent noir, abattu par un policier blanc, déclencha en 1964 des émeutes préfigurant celles qui ont eu lieu à la mort de George Floyd.
Avec Harlem Shuffle, qui revendique l'héritage de Chester Himes et Donald Westlake, Colson Whitehead se réinvente une fois encore en détournant les codes du roman noir.
" C'est vivant, bruyant, caracolant. C'est Whitehead." L'Obs
" Un réjouissant tourbillon [...] Une belle leçon d'histoire et d'humanité en mode thriller." Les Echos -
TTTT - Télérama
Sélection Télérama - Les meilleurs romans de 2024
« La verve pulpeuse du parrain de Harlem, Chester Himes, combinée à la puissance littéraire des romans les plus célèbres de Whitehead. » The Los Angeles Times
" Une fresque trépidante." La Croix
" C'est réjouissant, mouvementé, documenté. Bref, à ne rater sous aucun pretexte." Le Figaro
New York, 1971. Les ordures s'amoncellent, la criminalité atteint un niveau record, la ville court à la faillite et un conflit éclate entre la police et la Black Liberation Army. Dans cette ambiance de siège, Ray Carney, le vendeur de meubles un peu voyou rencontré dans Harlem Shuffle, fait profil bas pour le bien de sa petite entreprise. Jusqu'à ce concert des Jackson Five, qu'il rêve d'offrir à sa fille. Il reprend alors contact avec Munson, un inspecteur blanc corrompu jusqu'à la moelle, qui lui promet de lui trouver des places à en échange d'un petit coup de pouce...
De la lutte pour les droits civiques au bicentenaire des États-Unis en passant par l'industrie de la blaxploitation, Colson Whitehead nous plonge au coeur du Harlem des années 1970 et mêle à la puissance du polar l'humour d'une satire sociale moderne. -
Retrouvez la nouvelle traduction de La Ferme des Animaux, le classique de George Orwell.
Rumeurs dans la basse-cour... Le vieux cochon Sage l'Ancien aurait fait, cette nuit, le rêve d'une société plus juste : d'une ferme égalitaire, autonome et solidaire d'où l'Homme - cet accapareur cupide du fruit de leur labeur - serait chassé. Aussitôt, M. Jones et sa famille sont boutés hors du domaine, de vertueux commandements, édictés, l'" animalisme ", décrété... Mais une petite élite de cochons, parmi lesquels l'ambitieux Napoléon, réfléchit déjà à confisquer le pouvoir à son profit, dévoyer l'idéal révolutionnaire et étendre partout son contrôle. Toute ressemblance avec des cochonneries existantes, ou ayant existé, n'étant évidemment que pure coïncidence... -
Prix Pulitzer 2020
Palmarès Les 100 livres de l'année 2020 - Lire-Magazine Littéraire; Palmarès Les 30 livres de l'année 2020 - Le Point; Palmarès 2020 - Les Inrocks; Palmarès Les 30 meilleurs livres de 2020 - Le Monde
Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à coeur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l'université pour y faire de brillantes études, il voit s'évanouir ses rêves d'avenir lorsque, à la suite d'une erreur judiciaire, on l'envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s'engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu'il s'agit en réalité d'un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d'amitié. Mais l'idéalisme de l'un et le scepticisme de l'autre auront des conséquences déchirantes.
Couronné en 2017 par le prix Pulitzer pour Underdground Railroad puis en 2020 pour Nickel Boys, Colson Whitehead s'inscrit dans la lignée des rares romanciers distingués à deux reprises par cette prestigieuse récompense, à l'instar de William Faulkner et John Updike. S'inspirant de faits réels, il continue d'explorer l'inguérissable blessure raciale de l'Amérique et donne avec ce nouveau roman saisissant une sépulture littéraire à des centaines d'innocents, victimes de l'injustice du fait de leur couleur de peau.
« Le roman de Colson Whitehead est une lecture nécessaire. Il détaille la façon dont les lois raciales ont anéanti des existences et montre que leurs effets se font sentir encore aujourd'hui. » Barack Obama -
Pas de répit pour les mauvaises filles.À Port Douglas, une station balnéaire du nord de l'Australie, il est facile de passer inaperçu parmi la horde de touristes qui viennent profiter du climat tropical et des plages paradisiaques. C'est là que Maggie a décidé de se réfugier pour mener la vie normale d'une serveuse anonyme, afin d'échapper à la violence de son passé. Mais celui-ci a vite fait de la rattraper lorsque des circonstances malheureuses l'obligent à revenir à Melbourne pour récupérer l'héritage de son père. Et en particulier un disque dur qui contient peut-être deux informations cruciales : l'identité d'un tueur en série et des informations sur la mère de Maggie, qui l'a abandonnée lorsqu'elle était enfant. Avec à ses trousses la police qui la recherche activement, et un gang de bikers furieux, la partie s'annonce serrée. Mais Maggie à un atout solide : elle est en colère. Depuis très longtemps.
Après La Chasse, roman viscéral qui filait comme une balle à travers le bush australien, Gabriel Bergmoser revient avec une nouvelle intrigue plus nerveuse que jamais. Du Queensland à Melbourne, entre flics pourris et malfrats locaux, l'échappée de Maggie prend des allures de road trip survivaliste, redéfinissant à coup de dynamite le roman noir australien.À propos de
La Chasse :
" Un thriller effrayant et diaboliquement efficace. "
Le Figaro" Un premier roman suffocant comme le bush. "
L'Obs" On tourne les pages avec effroi et fascination. "
L'Express -
Grand Prix de Littérature américaine 2020
Palmarès Les 100 livres de l'année 2020 - Lire-Magazine Littéraire
Par un fébrile soir d'été, quatre anciens camarades de lycée désormais trentenaires se trouvent par hasard réunis à New Canaan, la petite ville de l'Ohio où ils ont grandi.
Bill Ashcraft, ancien activiste humanitaire devenu toxicomane, doit y livrer un mystérieux paquet. Stacey Moore a accepté de rencontrer la mère de son ex-petite amie disparue et veut en profiter pour régler ses comptes avec son frère, qui n'a jamais accepté son homosexualité. Dan Eaton s'apprête à retrouver son amour de jeunesse, mais le jeune vétéran, qui a perdu un oeil en Irak, peine à se raccrocher à la vie. Tina Ross, elle, a décidé de se venger d'un garçon qui n'a jamais cessé de hanter son esprit.
Tous incarnent cette jeunesse meurtrie et désabusée qui, depuis le drame du 11-Septembre, n'a connu que la guerre, la récession, la montée du populisme et l'échec du rêve américain. Chacun d'entre eux est déterminé à atteindre le but qu'il s'est fixé.
À la manière d'un roman noir, cette fresque sociale et politique hyperréaliste s'impose comme le grand livre de l'Amérique déboussolée et marque l'entrée en littérature d'un jeune écrivain aussi talentueux qu'ambitieux.
« Le coeur de ce premier roman ambitieux n'est pas les grandes déclarations dont il se fait l'écho mais les plus petits moments qu'il dépeint, le portrait sincère qu'il brosse de vies abîmées et contrariées. Car c'est à l'échelle humaine que se révèle la vérité du monde dans lequel nous vivons. » The New York Times -
Seule femme à avoir reçu deux fois le National Book Award, Jesmyn Ward nous livre un roman puissant, hanté, d'une déchirante beauté, un road trip à travers un Sud dévasté, un chant à trois voix pour raconter l'Amérique noire, en butte au racisme le plus primaire, aux injustices, à la misère, mais aussi l'amour inconditionnel, la tendresse et la force puisée dans les racines.
Jojo n'a que treize ans mais c'est déjà l'homme de la maison. Son grand-père lui a tout appris : nourrir les animaux de la ferme, s'occuper de sa grand-mère malade, écouter les histoires, veiller sur sa petite soeur Kayla.
De son autre famille, Jojo ne sait pas grand-chose. Ces blancs n'ont jamais accepté que leur fils fasse des enfants à une noire. Quant à son père, Michael, Jojo le connaît peu, d'autant qu'il purge une peine au pénitencier d'État.
Et puis il y a Leonie, sa mère. Qui n'avait que dix-sept ans quand elle est tombée enceinte de lui. Qui aimerait être une meilleure mère mais qui cherche l'apaisement dans le crack, peut-être pour retrouver son frère, tué alors qu'il n'était qu'adolescent.
Leonie qui vient d'apprendre que Michael va sortir de prison et qui décide d'embarquer les enfants en voiture pour un voyage plein de dangers, de fantômes mais aussi de promesses...
Grand prix des lectrices de ELLE 2019
Prix AMERICA 2019 -
Nulle part où fuir, nulle part où se cacher...Dans l'immensité sauvage d'une Australie écrasée sous un soleil de plomb, Frank s'occupe d'une petite station-service perdue au milieu de nulle part. Son quotidien solitaire n'est troublé que par le passage de quelques rares clients. Un jour, une voiture arrive en trombe. Une jeune femme en sort, fait quelques pas et s'écroule. Aidé par un couple de voyageurs, Frank tente de soigner les blessures de l'inconnue lorsque de mystérieux assaillants arrivent sur les lieux. Coupés du monde, les occupants de la station-service vont alors devoir faire face à un véritable siège.
Nerveux, oppressant, viscéral, La Chasse évoque Cul-de-sac de Douglas Kennedy ou encore un Délivrance au beau milieu du bush australien. Avec ce premier roman, qui file aussi vite qu'une balle, Gabriel Bergmoser lève le voile sur un territoire méconnu où la violence est un langage en soi. Après l'engouement suscité dans une dizaine de pays, les droits d'adaptation du livre ont été achetés par les producteurs de Ça et de Doctor Sleep. -
Tout le monde dit d'Ava qu'elle est un monstre. Tout le monde sauf Ava.Après vingt-cinq ans passés derrière les barreaux, celle que l'on surnomme " l'Oiseau boucher " est désormais libre. Enfin,
libre, un bien grand mot pour cette quinqua qui doit désormais rendre des comptes réguliers à une conseillère désabusée, remettre ses émotions entre les mains d'un psy aigri et vivre sous une fausse identité dans une ville qu'elle ne peut quitter.
Heureusement, il y a Bill, son gentil voisin, un ancien SDF qui tente de se racheter auprès des siens. Un ami pour Ava, peut-être plus. Après tout, elle a payé sa dette, elle a droit au bonheur et rien ne saurait l'empêcher d'en profiter enfin.
Mais quelqu'un l'a reconnue. Un corbeau qui la menace, la pourchasse, réclame vengeance pour ses victimes. Qui peut bien être assez fou pour réveiller l'Oiseau boucher ?
Avec une prose qui évoque Lionel Shriver, Lucy Banks plonge son lecteur dans la psyché d'un personnage aussi fascinant qu'effrayant. Un roman noir très noir, intense et sidérant qui aborde de l'intérieur l'insécurité émotionnelle, l'humiliation et la folie. -
En 1995, quelque part dans la campagne anglaise, un garçon surnommé Shy mène la bataille la plus éprouvante qui soit, celle de la dernière chance. Violent, décrocheur scolaire, il est envoyé dans une résidence pour mineurs délinquants implantée dans un manoir du XVIIe siècle, classé au patrimoine, et que dirige une équipe de jeunes travailleurs sociaux. L'École de la Dernière Chance, victime des promoteurs, va bientôt fermer. Shy décide de s'évader au milieu de la nuit, de laisser derrière lui cet endroit peuplé de jeunes diables - tantôt amis d'infortune, tantôt tortionnaires - et de s'enfoncer dans la mare voisine lesté de plusieurs kilos de pierres accrochées au dos. Au bout de la nuit, Shy se retourne alors sur sa courte vie.
Max Porter plonge, avec son écriture si singulière, dans la spirale d'un gamin que
la société rejette, mettant à nu, avec une lucidité poignante - et bouleversante -, cette triple fracture à l'origine de l'échec à répétition, de la souffrance profonde et tenace, qui vous colle comme une deuxième peau. Un livre saisissant sur cette façon dont les mots nous sauvent ou nous tuent. Comment survivre lorsqu'on vous retire votre dernière chance ? -
Une mère meurt. Elle laisse derrière elle deux petits garçons et leur père terrassés par le chagrin. Un soir, on frappe à la porte de leur appartement londonien. Surgit alors un étrange personnage : un corbeau, doué non seulement de parole mais d'une verve enfiévrée, d'un aplomb surprenant et d'un sens de l'humour ravageur. Qu'il soit chimère ou bien réel, cet oiseau de malheur s'est donné une mission auprès des trois âmes en péril. Il sera leur confident, baby-sitter, analyste, compagnon de jeu et d'écriture, l'ange gardien et le pitre de service –; et il les accompagnera jusqu'à ce que la blessure de la perte, à défaut de se refermer, guérisse assez pour que la soif de vivre reprenne le dessus.
Bouleversante, hilarante, audacieuse et unique, cette fable moderne est un bijou littéraire qui nous rappelle ceci : ce sont les pouvoirs de l'imaginaire et la force des mots qui nous tiennent en vie.
" Ce petit livre est à chérir et à savourer. " –; The Telegraph
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé
Max Porter est éditeur pour la maison d'édition britannique Granta. Il vit à Londres avec sa femme et leurs trois enfants. La douleur porte un costume de plumes est son premier livre.
Après des débuts dans l'édition, Charles Recoursé se consacre aujourd'hui à la traduction (David Foster Wallace, Tao Lin, Lydia Millet, Brian Hart). Il fait partie du collectif inculte.
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Un grand peintre est allongé sur son lit de mort, se tordant et de sélectant de plaisir et de douleur alors que les souvenirs de toute une vie le submergent et l'enveloppent. Ce sont les derniers jours de Francis Bacon, atteint d'insuffisance respiratoire dérivée de son asthme chronique lors d'un voyage à Madrid, et soigné par soeur Mercedes à la congrégation des servantes de Marie.Dans ce court texte audacieux et brillant, l'auteur de La douleur porte un masque de plumes et de Lanny habite Francis Bacon dans ses derniers instants, exprimant en sept tableaux le dernier souffle de l'artiste. Max Porter laisse les images advenir afin qu'elles parlent d'elles-mêmes et prennent leur revanche sur le personnage qui les a brandies dans la vie. Un catalogue de peintures textuelles, une exposition scripturale des portraits qu'aurait pu concevoir l'artiste en cette année 1992. La Mort de Francis Bacon se lit comme on regarderait une toile. Une exploration à travers la peinture des formes expérimentales de la prose, mordant sur l'extrême frontière du récit.
un livre atypique et novateur, à la mesure de l'homme qu'il dépeint, érotique et masochiste, insondable et inspiré. -
New York, 1985, 3e Rue, territoire des SDF, des junkies, des pseudo-artistes de génie. Au milieu des travestis et des punks, iO Tillett Wright naît sous les auspices rayonnants de Nan Goldin (sa marraine) et de Jean-Michel Basquiat (un ami de son père).
Celui qui dès les premières années d'école décidera qu'il est un garçon plutôt qu'une fille, qui deviendra l'un des porte-parole de la communauté LGBT aux États-Unis, s'est construit dans la pauvreté et la violence de cette rue, de cette ville et surtout de cette mère accro aux médicaments et aux revirements d'humeur dévastateurs.
Son enfance, qu'il raconte avec recul et un sens du tragi-comique réjouissant, lui aura appris à suivre son instinct de survie, à finir les assiettes des voisins pour ne pas défaillir, à trahir sa mère fusionnelle en la dénonçant à la Protection de l'enfance.
Dans ce récit d'apprentissage bien loin des darling days annoncés, iO Tillett Wright livre sans fard ses réflexions sur les normes qui enferment, sur la question du genre, sur l'amour filial et sur une vie qu'il s'est inventée et réinventée jusqu'à enfin devenir lui-même.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Charles Recoursé
iO Tillett Wright est artiste, activiste, acteur, présentateur de télévision et auteur. Ses œuvres ont été exposées à New York et Tokyo. Collaborateur fréquent au T: The New York Times Style Magazine pour la culture underground, ses photos ont paru dans GQ, Elle, New York Magazine et The New York Times Magazine. Il intervient régulièrement dans les universités américaines pour questionner la perception des identités sexuelles. Il vit aujourd'hui à Los Angeles.
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Non loin de Londres, il y a un village. Ce village appartient à ceux qui vivent là aujourd'hui, et à ceux qui ont vécu là autrefois. Il appartient au passé mystérieux du pays comme à son présent criard et confus. Il appartient à Pete le Dingue, le peintre paria à la réputation sulfureuse; à la vieille Peggy, qui marmonne derrière son portail; à un petit garçon nommé Lanny, tendre et imprévisible, et à ses parents, qui jamais ne le trouvent lorsqu'il se cache au fond des bois ou de ses songes.
Mais ce village appartient aussi au Père Lathrée Morte, étrange créature protéiforme, croque-mitaine, légende folklorique et divinité païenne, qui veille sur les lieux – à moins qu'il ne fasse planer sur eux une sourde menace. Partout et nulle part à la fois, il s'immisce dans les maisons, dans la terre, dans les arbres. Et surtout, il écoute – sans cesse à l'affût de ces voix humaines qui affleurent, se heurtent, s'entremêlent, et dont le chaos lui est un festin. Et, parmi ces voix, il y a celle qu'il préfère entre toutes. Une voix différente. La voix d'un petit garçon. Lanny.
Ode à l'enfance et à l'imagination, portrait de nos joies les plus simples, de nos peurs les plus enfouies et de nos fragilités les plus intimes, le deuxième roman de Max Porter est un conte qui puise aux sources du merveilleux comme du plus trivial pour révéler l'invisible et inquiétante magie à l'œuvre dans nos vies.
traduit de l'anglais par Charles Recoursé
Max Porter a longtemps été éditeur pour la maison britannique Granta. Son premier roman, La douleur porte un costume de plumes (Seuil, 2016), traduit dans 29 pays, a été couronné par le International Dylan Thomas Prize, le Europese Literatuurprijs, le BAMB Readers' Award, et a été finaliste du Guardian First Book Award ainsi que du Goldsmiths Prize. Lanny est son deuxième roman. Max Porter vit aujourd'hui à Bath avec sa famille.
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Que se passe-t-il quand un jeune homme nonchalant tombe fou amoureux d'une femme hyperactive ? Quand deux hommes ayant débarqué ensemble sur les plages de Normandie se retrouvent trente ans plus tard, l'un comblé, l'autre brisé par la vie ? Quand un jeune acteur qui fait ses grands débuts au cinéma se retrouve perdu dans Paris en pleine tournée promotionnelle ? Quand quatre amis décident de construire leur propre fusée et de voyager jusqu'à la lune ?
Que se passe-t-il quand l'un des plus célèbres acteurs hollywoodiens, collectionneur depuis sa plus tendre enfance de vieilles machines à écrire, décide de faire crépiter les touches de sa Remington pour coucher sur le papier toutes les histoires qu'il a dans la tête ?
En littérature comme au cinéma, tout est question de caractère... Tom Hanks révèle ici le sien : fantasque et virevoltant, généreux, enthousiaste et fraternel, animé par une foi contagieuse en l'humanité.
Un écrivain est né.
Tom Hanks est acteur. Questions de caractère est son premier livre.
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Dans la lignée de Sarah Waters et de Margaret Atwood, Sara Collins signe un roman noir gothique saisissant, qui nous plonge, entre la Jamaïque et le Londres du XIX e siècle, dans une véritable épopée où se mêlent colonialisme, esclavage et racisme ; culpabilité, amour et rédemption.
Esclave. Frannie Langton grandit à Paradise, dans une plantation de canne à sucre, où elle est le jouet de chacun : de sa maîtresse, qui se pique de lui apprendre à lire tout en la martyrisant, puis de son maître, qui la contraint à prendre part aux plus atroces expériences scientifiques...
Domestique. À son arrivée à Londres, la jeune femme est offerte comme un vulgaire accessoire à George et Marguerite Benham, l'un des couples les plus raffinés d'Angleterre.
Séductrice. Seule contre tous, Frannie trouve une alliée en Marguerite. Entre ces deux lectrices invétérées se noue un lien indéfectible. Une foudroyante passion. Une sulfureuse liaison.
Meurtrière. Aujourd'hui, Frannie est accusée du double-meurtre des Benham. La foule se presse aux portes de la cour d'assises pour assister à son procès. Pourtant, de cette nuit tragique, elle ne garde aucun souvenir. Pour tenter de recouverer la mémoire, Frannie prend la plume...
Victime ? Qui est vraiment Frannie Langton ? -
" Le ciel brûle. "
11 août 1965. Dans le ghetto noir de Los Angeles, une arrestation un peu trop musclée va mettre la cité des anges à feu et à sang. Émeutes. Pillages. Violences policières. Insurrection populaire. Au cœur du chaos, un homme, Americo Monk, cherche à rentrer chez lui, auprès de sa bien-aimée, mais se retrouve pris au piège des rues embrasées de L.A. Ulysse des temps modernes à la coupe afro, Americo est un " sémiologue des pavés ", détenteur d'un carnet dans lequel il consigne tous les tags et autres graffitis qui fleurissent sur le béton, traçant une cartographie secrète de la scène underground. Document qui pourrait se révéler précieux, aussi bien pour les forces de l'ordre que les gangs rivaux. Dans sa fuite effrénée, Monk croise une foule de personnages, des plus improbables aux plus inquiétants : gourous religieux, harem de créatures tentatrices, caïds mexicains, dealers d'opium à Chinatown, sorcières vaudoues – et un énigmatique vieil aveugle, qui semble le suivre pas à pas dans son errance.
Sur fond de nuit incandescente, Graffiti Palace nous entraîne dans un trip hallucinatoire, rejouant L'Odyssée sur la scène historique des émeutes de Watts. Lyrique et cru, ce roman explosif, carburant au mélange des genres, nous offre un magnifique portrait de ville, riche de résonances politiques et sociales, puisant aux feux de la mythologie autant qu'à ceux de nos temps inquiets.
A. G. Lombardo, natif de Los Angeles, est enseignant dans un lycée public. Graffiti Palace est son premier roman.
Charles Recoursé est un traducteur qu'on peut à bon droit qualifier d'homérique. Il a traduit, entre autres, David Foster Wallace, Max Porter, Lydia Millet, Tao Lin, Blake Butler, et il est capable de réciter par cœur, en anglais, en rap et à l'envers, les 12 000 vers de L'Odyssée – à moins que ce ne soit là l'une des nombreuses légendes urbaines qui circulent sur son compte.
" Une improvisation époustouflante autour de L'Odyssée. Lombardo s'éloigne crânement des rivages homériques pour aborder à ceux de Thomas Pynchon et Colson Whitehead. Exubérant, cartoonesque, incisif et bourré de suspens. " Booklist
" En lisant Graffiti Palace, je me suis à moitié demandé si les émeutes de Watts n'avaient pas été mises en scène il y a un demi-siècle uniquement dans le but d'inspirer un roman à A. G. Lombardo. Un voyage dément, imprévisible et fantasmagorique à travers cette ville meurtrie et résistante qu'on appelle Los Angeles. " Héctor Tobar, auteur des 33 et de Printemps barbare
" Stylistiquement impressionnant. Lombardo invente son propre riff littéraire, jazzy et joycien, et nous offre une virée d'enfer dans une "ville de nuit' fourmillant d'histoire(s), de légendes urbaines, de comédie grinçante et de tropes mythologiques. " Kirkus Review
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Vous n'oublierez jamais Buck Schatz !
Memphis. Buck Schatz tombe des nues lorsqu'il apprend que son ennemi juré, Heinrich Ziegler, incarnation du mal absolu, n'est pas mort en Russie comme il l'avait toujours cru. Quelques années plus tôt, il aurait certainement entrepris toutes les démarches possibles pour retrouver Ziegler. Mais si Buck est une légende de la police, celui qui, dit-on, à servi de modèle à Clint Eastwood pour L'inspecteur Harry, il a aujourd'hui 87 ans et profite d'une retraite qui lui permet de jouir en paix de ses deux principaux plaisirs : fumer ses cigarettes et assassiner son entourage de ses traits d'humour cinglants. Toutefois il y a des réflexes qui ont la peau dure, et lorsque Buck décide malgré tout de ressortir son 357 magnum et d'aller fouiller cette étrange histoire, il est loin d'imaginer les dangers auxquels il s'expose. Mais si Buck n'a plus vraiment le physique de l'emploi, il a maintenant un style propre à désarmer le plus acharné des adversaires. Avec cette irrésistible aventure d'un vieillard pas mécontent de s'offrir une dernière virée avant la nuit, Daniel Friedman nous offre non seulement un premier roman captivant mais surtout l'un des personnages les plus attachants de l'univers du noir rencontrés depuis longtemps. Dans la lignée de Donald Westlake et d'Elmore Leonard, Friedman démontre ici avec brio à ceux qui en doutaient encore qu'hormis l'hypertension et le cholestérol, ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts. -
Dans une région isolée et sauvage du nord-ouest des Etats-Unis, l'occupation armée d'une réserve naturelle tourne d'abord à la confrontation entre forces de l'ordre et locaux, puis à la guerre civile. C'est sur la toile de fond d'une Amérique désunie et au bord du gouffre que Maxim Loskutoff explore dans ses nouvelles des vies ordinaires marquées par la solitude et la fragilité des sentiments.
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Dans une petite université de la Virginie, une jeune lesbienne idéaliste tombe amoureuse de son professeur de poésie, réputé pour ses frasques homosexuelles. Improbable mais pas impossible ¿ nous sommes au milieu des années 1960. S'ensuivent quelques nuits d'amour torrides, une grossesse inattendue, un mariage à la va-vite, un deuxième enfant, et un ressentiment qui tourne à la haine mutuelle.
Alors Peggy plaque mari et fils pour disparaître avec sa fille de trois ans dans une cambrousse du sud des États-Unis. Elles squattent une bicoque délabrée et vivotent sous les identités usurpées d'une femme noire et de sa fille. La petite Karen est pâle et blonde, et alors ? À cette époque-là et dans ces régions-là, une goutte de sang noir dans un arbre généalogique suffit à justifier d'une appartenance à la race considérée jusque peu comme inférieure. Ce qui arrange Peggy, car c'est la planque idéale.
Mais échappe-t-on jamais à ses origines? Les hasards du destin rapprocheront les membres de cette famille ô combien dysfonctionnelle, pour le meilleur et pour le pire.
" Nell Zink est un écrivain aux talents et aux capacités extraordinaires. Son œuvre soulève sans cesse la possibilité d'un monde plus vaste et plus étrange qu'on ne le pense. Vous n'êtes peut-être pas prêts à le croire, mais son style et ses histoires sont d'une force telle que vous n'aurez pas le choix. " Jonathan Franzen
Née en Californie en 1964, Nell Zink a grandi en Virginie et vit aujourd'hui près de Berlin. Elle a travaillé, entre autres, dans la construction (ouvrier maçon), dans les produits de beauté (secrétaire chez Colgate-Palmolive), dans la musique (rédactrice en chef d'un fanzine post-punk animalier), dans le milieu académique (doctorante à l'université de Tübingen), avant de se tourner vers l'écriture. Une comédie des erreurs est son premier roman à paraître en France.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Charles Recoursé
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Waldy Tolliver, dernier rejeton d'une extravagante famille, fondatrice d'un empire du cornichon et versée dans la physique quantique pour amateurs, se retrouve un beau matin piégé dans un appartement new-yorkais aux allures de capharnaüm - exilé hors du temps, qui pour lui ne passe plus. Un siècle plus tôt, l'aïeul Ottokar a découvert le secret de l'immortalité - avant qu'un bête accident de la circulation ne l'empêche à jamais d'en faire profiter l'humanité. Depuis, ses descendants, animés d'intentions plus ou moins louables, n'ont de cesse de vouloir mettre la main sur ce Graal.
Et nous voici embarqués dans une fresque familiale et historique ahurissante d'inventivité, d'humour et de virtuosité. Des salons de la Vienne fin de siècle au New York bobo d'aujourd'hui, des camps de la mort à une secte New Age, du Far West aux fanzines pulp, Les Accidents est un roman fou, trépidant, bourré de personnages, de rebondissements et d'aventures. C'est aussi une grande histoire d'amour, intemporelle – et la révélation d'un jeune auteur doué d'une plume aussi magistrale que facétieuse.
roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Charles Recoursé
"John Wray endosse les habits de Calvino, de Mitchell, de Murakami, et même de Joyce, pour nous offrir un spectaculaire feu d'artifice romanesque." - Colum McCann
John Wray est l'auteur de quatre romans, qui lui ont valu de nombreuses distinctions aux Etats-Unis. Le magazine Granta l'a désigné en 2007 comme l'un des "meilleurs écrivains américains de moins de 35 ans". Il vit aujourd'hui à Brooklyn.
Après des débuts dans l'édition, Charles Recoursé se consacre aujourd'hui à la traduction (David Foster Wallace, Tao Lin, Lydia Millet, Brian Hart, Max Porter). Il fait partie du collectif inculte.
"Voici un homme qui aborde la littérature comme un funambule de haut vol - et sans filet. Un livre épique - par son ampleur comme par sa générosité." - Marlon James, auteur de Brève histoire de sept meurtres, Man Booker Prize 2015
"Avec cette chronique aussi sombre que ludique courant sur trois générations de doux dingues et de criminels, de losers et de visionnaires, John Wray a écrit un livre magique, une épopée drolatique, étrange et lumineuse." - Kiran Desai, auteur de La Perte en héritage
"Une stupéfiante mosaïque de science-fiction, d'histoire et de philosophie, qui démontre toute la palette des talents remarquables de John Wray." - Booklist
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L'impossible Buck Schatz est de retour. En pire forme que jamais.
Memphis. À 88 ans, Buck Schatz, ancienne légende de la police, qui a servi de modèle à l'Inspecteur Harry, coule une retraite presque paisible. Jusqu'au jour où débarque une de ses vieilles connaissances, Elijah, rescapé des camps de concentration et braqueur mythique, réputé avoir vidé plus de banques que la crise de 1929. Elijah a des ennuis et demande à Buck de faire jouer ses relations pour lui assurer une protection policière contre la promesse d'une grosse somme d'argent et la révélation du secret d'une série de crimes jamais élucidés. Buck a horreur de rendre service. Mais la perspective de gagner quelques dollars et de finir sa carrière en beauté prend néanmoins le pas sur son mauvais caractère. Ne lui reste à résoudre que quelques légers problèmes de mémoire et d'équilibre pour pouvoir jouer au héros et entreprendre une dernière virée loin de la maison de retraite, qui va s'avérer beaucoup plus périlleuse que prévu.
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" Prodigieux ! "New York Times" Un cocktail d'histoire et d'imagination à la fois complexe et réjouissant. Une réussite majeure ! "The Washington Post
1994, Californie du Sud. Hal Lindley, modeste fonctionnaire, sent sa vie lui échapper. Sa vie conjugale, en particulier. Sa femme, Susan, pourra-t-elle se contenter longtemps d'un homme comme lui, sans horizon, ni matériel ni spirituel ? Ne va-t-elle pas bientôt lui préférer son collègue de bureau, Robert, jeune loup aux dents longues ? Dans une tentative éperdue de changer la donne, Hal prend le pari fou de quitter son existence désespérément normale pour partir à la recherche de T., le patron de Susan, mystérieusement disparu dans la jungle du Belize. Mais à vouloir ainsi dépasser ses propres limites pour regagner son respect et celui des autres, Hal ne réalise pas encore à quel point, en quittant la civilisation, il se met en danger. Après Comment rêvent les morts, Lydia Millet se demande s'il nous est possible d'aller au-delà de nos vies paralysées par les conventions. À la fois satire sociale, comédie noire et drame psychologique, ce voyage au coeur des ténèbres d'un Américain moyen en pleine crise existentielle, qui rappelle J. M. Coetzee et Paul Auster, a été salué, lors de sa sortie aux États-Unis, par une critique unanime." Prodigieux ! " The New York Times " Un cocktail d'histoire et d'imagination à la fois complexe et réjouissant. Une réussite majeure ! " The Washington Post -
Amour, solitude et taxidermie.Peu de temps après la perte de son mari, Susan hérite de la maison d'un oncle qu'elle connaissait peu. En visitant la demeure, elle découvre la passion de celui-ci pour la taxidermie. Chaque pièce, chaque chambre est remplie d'animaux empaillés, certains dans des décors artificiels. Dans cette immense maison, Susan évolue et se perd au milieu des animaux, des souvenirs et des fantômes. Mais, bientôt, sa solitude est rompue. Jim, un homme marié qu'elle fréquente, la rejoint, ainsi qu'un groupe de vieilles femmes. En même temps que la paix, Susan cherche l'entrée d'un sous-sol figurant sur les plans de la maison mais dont l'accès demeure introuvable...
Dans la veine de
Comment rêvent les morts et
Lumières fantômes, Lydia Millet interroge la manière dont nous affrontons la perte, que ce soient la mort, la séparation ou l'extinction. Peut-on vivre avec ses peurs et ses fantômes ? Sont ici décortiqués, avec un talent et une précision hors pair, les ressorts de l'anéantissement et de la réinvention, de la parentalité et de l'acceptation.