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Prix
Serge Quadruppani
-
Contrebandiers
Michèle Pedinielli, Valerio Varesi
- Points
- Points Policiers
- 28 Mars 2025
- 9791041420476
Deux auteurs, deux pays :
un polar suspendu entre Lyon et Milan !Le corps sans vie d'un passeur est retrouvé dans cette région enneigée des Alpes Valaisannes, entre Savoie et Piémont. Un indice permet à la police italienne d'identifier assez vite l'homme assassiné : Leonardo Morandì. Pendant ce temps, côté français, un jeune burkinabè, qui tentait étrangement de retourner vers l'Italie, est découvert à moitié gelé par Suzanne Valadon, accompagnatrice en montagne. Le garçon aurait-il un lien avec ce meurtre ? De part et d'autre de la frontière, flics et contrebandiers vont s'affronter, car un mort, ce n'est jamais bon pour les affaires...Michèle Pedinielli vit à Nice. Journaliste pendant une quinzaine d'années, elle est aussi l'auteure de nouvelles et de romans noirs dont Boccanera (prix Lion noir 2019), Après les chiens, La Patience de l'immortelle (Prix spécial du jury de l'Évêché 2022) et Sans collier. Dernier titre paru aux éditions de L'Aube : Un seul oeil (2025).
Valerio Varesi vit à Parme. Il a été longtemps journaliste à La Repubblica et est l'auteur d'une dizaine de romans policiers mettant en scène les célèbres enquêtes du commissaire Soneri. Citons Le Fleuve des brumes (prix Violeta Negra 2017) ou encore La Stratégie du lézard. Dernier titre paru aux éditions Agullo : L'Autre Loi (2025).
En partenariat littéraire avec Quais du Polar -
Evènement pour l'année du centenaire de Camilleri : la dernière enquête de Montalbano !
Il y eut un crime et Montalbano le résolut. Ou bien... Dans cette ultime enquête, plus que jamais, les apparences sont trompeuses. Quatre amis se retrouvent dans la tourmente à la mort de l'un d'entre eux. Quand il apparaît que ce Riccardino partageait beaucoup plus qu'il n'est en général partageable avec ses meilleurs amis, la conclusion de l'affaire semble s'écrire d'elle-même. Du moins c'est ce que voudrait l'Auteur, s'invitant dans l'histoire par un tour pirandellien, au grand dam du commissaire. Mais Montalbano ne serait pas Montalbano s'il s'en laissait conter, même par son propre créateur. Montalbà, la scène est à toi ! -
Le monde des grands projets et ses ennemis ; voyage au coeur des nouvelles pratiques révolutionnaires
Serge Quadruppani
- La découverte
- Cahiers libres
- 24 Mai 2018
- 9782348037290
Ce brûlant petit livre, écrit par un acteur actif de Notre-Dame-des-Landes et de la Vallée de Suse, a pour ambition de cerner la nouvelle subjectivité collective révolutionnaire qui émerge en de nombreux endroits de la planète : hétérogène, multiforme, d'une grande richesse culturelle et réflexive, parcourue de forces contradictoires et unifiée par son ennemi même, les Grands Projets " inutiles et imposés " qui entraînent un peu partout la naissance de Zones à défendre.
Ce brûlant petit livre, écrit par un ardent compagnon de route de Notre-Dame-des-Landes, de la vallée de Suse et des " cortèges de tête " des manifestations de ces dernières années, a pour ambition de cerner la nouvelle subjectivité collective révolutionnaire qui émerge en de nombreux endroits de la planète : hétérogène, multiforme, d'une grande richesse culturelle et réflexive, parcourue de forces contradictoires mais unifiée par son ennemi même : le monde de la " révolution managériale " et de sa loi " Travaille ! ", un monde qui est, indissociablement, celui des Grands Projets " inutiles et imposés ", ces infrastructures (aéroports, barrages, parcs d'éoliennes, sites d'enfouissement des déchets nucléaires, etc.) qui accompagnent la métropolisation du monde et entraînent un peu partout la naissance de Zones à défendre.
Les Grands Projets représentent une nécessité pour un monde qui prétend être le seul possible et reposer en tous ses aspects sur la raison : la raison de l'économiste, celle du financier, de l'ingénieur, de l'aménageur, du manager. À cette irrationnelle rationalité qui ramène tout à la mesure de l'argent, il s'agit d'opposer une recherche essentielle en ces temps de catastrophe écologique, celle de la juste mesure dans chaque réalité : dans la production de tels ou tels objets aussi bien que dans les échelles de la vie en commun. Et d'inventer, en lien étroit avec ces territoires en lutte, des savoirs, des imaginaires, des contre-cultures qui rendront possible une autre société. -
La politique de la peur, c'est celle qui, menée par la droite comme par la gauche, empile les lois liberticides, développe sans relâche les techniques de surveillance et les fichiers, et choisit de brandir toujours plus haut la menace " terroriste ". C'est celle qui, au nom du 11 septembre, s'en prend quotidiennement aux étrangers, aux jeunes, aux internautes, aux prostitués, aux chômeurs, aux autres, à tous les autres. Celle qui, avec l'active complicité des médias, fabrique des ennemis imaginaires (le " groupe de Tarnac ", Cesare Battisti...) pour mieux détourner notre attention des oppressions quotidiennes.
Pour les dirigeants politiques qui tentent vainement de gérer l'économie globale, la politique de la peur permet de compenser leur quasi-impuissance par un activisme répressif surmédiatisé. C'est enfin une " politique de civilisation " qui est à la fois la négation de la politique et de la civilisation.
Romancier, traducteur, éditeur, Serge Quadruppani est aussi un militant et essayiste qui mêle sa voix aux critiques radicales du capitalisme. Il est notamment l'auteur de L'Antiterrorisme en France, ou la terreur intégrée (La Découverte, 1989) qui trouve ici sa suite naturelle.