Un père agonisant en proie à la fièvre et au délire raconte sa jeunesse, son Grand Tour, les palais vénitiens peuplés de figures fascinantes et maléfiques, sa ruine et son plus beau voyage, la traversée à pied du fleuve Hudson gelé ; un fils encore enfant, assis au pied du lit, recueille, attentif, ces derniers mots hallucinés.
L'oeuvre d'Herman Melville, auteur magistral, incompris, bien trop en avance sur son temps et jugé fou et dangereux par certains critiques de l'époque, puiserait-elle sa source dans cet ultime legs paternel ?
S'interrogeant sur les méandres de la fiction, qui oscille sans cesse entre réalité et imagination, Rodrigo Fresán aborde sous un jour nouveau l'énigme de la vocation littéraire. À la fois biographie souvent inventée, roman gothique peuplé de fantômes et évocation d'un amour filial, Melvill condense tout le talent, l'humour et l'immense culture du grand écrivain argentin.
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon
« Mevill est une invocation, une "séance" : les voix du père et du fils traversent le temps pour parler d'échec et de génie, des mystères de la baleine et des vampires dans le ciel de la nuit. Fresán invoque les héritiers de la tristesse et de l'obsession d'une écriture hypnotique d'une rare beauté. Ce roman est une invitation à marcher sur la glace. » Mariana Enriquez
« Une écriture puissante et hypnotique » El Mundo
« Fascinant. » El País
« Passionnant pour les amateurs de Melville, mais aussi du pur Fresán. » La Vanguardia
« Une interprétation libre, totalement libre, débridée et très drôle de la relation entre Alan Melvill et son fils ». Juan Gabriel Vásquez
Rodrigo Fresán est né en 1963 à Buenos Aires. En 1991, il publie son premier livre, Histoire argentine, qui est aussitôt un best-seller. En 1999, il s'installe à Barcelone où il travaille comme critique littéraire. Nourri de culture anglo-saxonne, de Philip K. Dick à John Cheever, il impose, avec Les Jardins de Kensington, Mantra et Le Fond du ciel, une oeuvre vertigineuse, fertile en rêves et en visions, qui fait de lui un écrivain atypique, transgresseur et incontournable. Il a reçu en 2017 le prix Roger-Caillois et, en 2018, La Part inventée a été couronné aux États-Unis par le Best Translated Book Awards.
Après avoir vécu en Amérique latine, Isabelle Gugnon se consacre à la traduction d'auteurs de langue espagnole, parmi lesquels Antonio Muñoz Molina, Manuel Vilas, Juan Gabriel Vásquez, Rodrigo Fresán, Carmen Posadas et Tomás Eloy Martínez.
Une mystérieuse fondation dédiée à la préservation des songes les plus extraordinaires. Une sœur qui réécrit du fond de l'espace Les Hauts de Hurlevent. Un génie littéraire addict aux papillons. Des parents psychédéliques mettant en scène dans les supermarchés les guérillas des années soixante-dix. Une ville où les librairies sont insomniaques. Et un écrivain qui, lui non plus, ne dort pas, et tente de retrouver un rêve d'enfance.
Après avoir exploré les rouages de l'imagination dans La Part inventée, Rodrigo Fresán poursuit sa trilogie sur les coulisses de la création en plongeant dans les engrenages d'une matière première aussi universelle que mystérieuse : les rêves.
Livre envoûtant et vertigineux, placé sous le haut patronage d'Emily Brontë, de Bob Dylan et de Vladimir Nabokov, La Part rêvée nous offre une clé des songes et des insomnies, comme seul le grand écrivain argentin pouvait en façonner. Ce magnifique voyage au cœur des mécanismes secrets qui régissent les grandes oeuvres littéraires peut se lire aussi comme une autobiographie cryptée et un cri de révolte face à l'appauvrissement de l'écriture et de la lecture à l'ère numérique.
" Si Borges et Pynchon étaient sur un bateau... ce serait Fresán qui sortirait de l'eau. " Gilles Heuré, Télérama
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon
Rodrigo Fresán est né en 1963 à Buenos Aires. En 1991, il publie son premier livre, Histoire argentine, qui est aussitôt un best-seller. En 1999, il s'installe à Barcelone où il travaille comme critique littéraire. Nourri de culture anglo-saxonne, de Philip K. Dick à John Cheever, il impose, avec Les Jardins de Kensington, Mantra et Le Fond du ciel, une œuvre vertigineuse, fertile en rêves et en visions, qui fait de lui un écrivain atypique, transgresseur et incontournable. Il a reçu en 2017 le prix Roger-Caillois et, en 2018, La Part inventée a été couronné aux États-Unis par le Best Translated Book Awards.
Après avoir passé quelque temps en Amérique latine, Isabelle Gugnon se consacre à la traduction d'auteurs de langue espagnole, parmi lesquels Juan Gabriel Vásquez, Rodrigo Fresán, Carmen Posada, Tomás Eloy Martínez et Manuel Vilas.