La Silicon Valley, cœur battant des nouvelles technologies, rythme le quotidien de milliards d’individus. Elle a transformé les façons de communiquer, de s’informer, de travailler, de se divertir et de s’aimer. Percées technologiques, marchés financiers, cours de justice, ses entreprises occupent le devant de la scène médiatique. De la conquête spatiale à l’informatique quantique, ses ingénieurs repoussent les frontières de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. Ses scientifiques projettent la fin de la mort et travaillent au dépassement de l’humain par la machine.
Ce livre propose une immersion dans un univers qui inspire jusqu’à Hollywood, mais qui reste paradoxalement méconnu. Loin de s’arrêter à ses grands noms, il dépeint le parcours, la mentalité et les façons de faire de ceux qui bataillent quotidiennement dans un système hypersélectif pour séduire les investisseurs, embaucher les meilleurs développeurs et trouver la solution qui changera le monde.
Du Burning Man aux mobilisations anti-Tech, il offre une plongée dans un monde en perpétuelle révolution, riche de promesses et d’inquiétudes pour l’avenir.
Olivier Alexandre est sociologue, chargé de recherche au CNRS, membre du Centre Internet et Société, enseignant à Sciences Po Paris, ancien visiting scholar à l’université de Northwestern et de Stanford. Ses travaux portent sur la culture et le numérique.
Suivant le fil rouge d'Utopia, réseau d'exploitations art et essai dont le succès intrigue à une époque de crise du cinéma indépendant, l'auteur emprunte à la philosophie et aux sciences sociales pour poser un regard original sur l'état culturel de notre temps. La discussion engagée dans un entretien-épilogue avec le philosophe Bernard Stiegler permet quant à elle d'esquisser les contours d'un cinéma politique à venir...
En chirurgie, la notion de "patient âgé" a progressivement évolué, fixant à présent une limite d'intervention plus floue, dépendant d'un vieillissement hétérogène, en particulier chez l'octogénaire. En parallèle, le cancer digestif augmente en fréquence, dans une population âgée de plus en plus apte à recevoir des thérapeutiques chirurgicales lourdes avec traitement périopératoire optimal.
Or, les atteintes des sujets âgés ne sont pas parfaitement identiques à celles des patients plus jeunes. Il est donc nécessaire pour le chirurgien d'évaluer le bien-fondé d'une prise en charge chirurgicale. L'objectif de ce rapport est d'exposer aux chirurgiens et chirurgiennes les fragilités gériatriques et leurs modalités d'évaluation. Le parcours périopératoire pour une prise en charge optimale est largement abordé.
Les particularités de prise en charge sont ensuite adaptées par organe. Ce rapport repose sur le recueil prospectif de données « COSA 80 » : Chirurgie Oncologique du Sujet Agé de plus de 80 ans et pose les nombreux jalons de l'évaluation gériatrique pré et post-opératoire.
Il constitue une source majeure d'informations actualisées.
Jules est un ancien cadre d'une entreprise pharmaceutique qui a tout perdu, son emploi, ses illusions, sa fiancée... Ecoeuré par la course au profit de la société d'aujourd'hui, il s'est réfugié dans la marginalité et vit seul dans une caravane. Un jour, il fait la connaissance d'immigrants clandestins qui se cachent près de chez lui. Il décide de les aider à traverser la Manche et à s'installer en Angleterre.Parallèlement, Jules se découvre l'étrange capacité de se projeter mentalement n'importe où sur la planète grâce à un logiciel de visualisation satellite. Jules et ces clandestins africains ont un point commun : ce sont, à leur manière, d'étonnants voyageurs, des faiseurs de destinées. Ce sont des âmes nomades...
C'était il y a tout juste 65 ans. Lors des combats qui suivent le débarquement en Normandie, un P47 Thunderbolt de l'US Air Force est abattu par la DCA allemande. Son pilote, Weston Lennox, saute en parachute avant le crash. Il est recueilli et caché par Auguste Briant, un fermier sans histoire. Le Normand, tout en protégeant sa petite famille, fait preuve d'un tranquille courage alors que l'occupant redouble de nervosité...
Cet ouvrage réunit des études entendant produire une lecture à plusieurs voix d'Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche. Une lecture à la fois proche du texte et ouverte sur des perspectives nouvelles, dans le souci de dépasser les controverses usuelles autour de cette oeuvre et de sortir de la glose à laquelle se réduit parfois le commentaire de cet ouvrage qui occupe une place singulière dans l'oeuvre de Nietzsche. Plutôt que de partir des grands thèmes (le surhomme, l'éternel retour...), sur lesquels il existe déjà une littérature secondaire abondante, les auteurs appréhendent la dynamique du texte en tenant compte de l'intertextualité foisonnante (philosophique, poétique et religieuse) qui le constitue.
Dirigé par Christian Saint-Pierre, le dossier prend sa source dans une soirée du Festival du Jamais Lu 2011 placée sous le signe de l'urgence. Dix textes tirés de ce spectacle ont été choisis pour leur diversité et l'acuité de leur prise de parole. Parmi les auteurs, mentionnons Fanny Britt, Philippe Ducros, Emmanuelle Jimenez, Catherine Léger, Jean-François Nadeau et Marcelle Dubois. Hors dossier, on trouve notamment des entrevues avec Daniela Nicolò et Enrico Casagrande, Bruce Gladwin et Louise Lecavalier, une réflexion sur la figure du couple en danse contemporaine québécoise et une carte blanche au scénographe Max-Otto Fauteux.
C'est en mode bilan, comme chaque fin d'année, que se présente le numéro de décembre-janvier de 24 images. La rédaction y présente son palmarès annuel, qu'elle a d'ailleurs fait passer de 10 à 15 titres jugeant que la qualité des productions était trop grande pour se limiter à dix. De plus, la rédaction avait envie de soutenir plus de 10 films et d'inclure une plus grande variété de propositions. Pour parer à d'éventuelles récriminations, elle précise que son palmarès est davantage celui des films vus par la rédaction qu'un réel palmarès annuel, mais qu'intitulé leur numéro « bilan septembre-octobre-novembre-début décembre 2017 » leur semblait beaucoup moins vendeur... « Des films modestes, mais grandioses. » voilà ce qui résume leur bilan. Le film occupant leur première place, The Florida Project, est d'ailleurs de cette trempe. Le numéro souligne aussi la vitalité d'un certain cinéma de genre, l'arrivée au long-métrage de jeunes talents québécois prometteurs et la grande forme de vétérans.
La revue 24 images vous invite cet automne à un « voyage aux confins de la fiction et du documentaire ». Jouer avec les codes du documentaire et de la fiction, c'est sans équivoque tendre vers un effet de réalisme, la recherche d'une certaine authenticité, peu importe le point de vue que l'on adopte. À travers la fiction, le documentaire tente d'atteindre « une certaine vérité de l'expérience vécue ». À travers le documentaire, la fiction nous amène à réfléchir à notre lecture des images, entre autres. Le dossier, étoffé, est complété par un index de 40 films voguant entre fiction et documentaire. Ensuite, les « Chemins de traverse » proposent un regard sur la série Westworld, un détour par le court-métrage en réalité virtuelle, puis par l'univers de Kira Mouratova. Enfin, les collaborateur.trice.s de la revue donnent leur point de vue sur plusieurs sorties récentes dont Happy Hour et BlacKkKlansman.
10 juin 1944, un avion américain est abattu vers Avranches, à plus de 100 kilomètres des plages du débarquement. Son pilote, Weston, est recueilli par Auguste. Au mépris du danger, ce paysan bourru cache l'Américain pendant plusieurs semaines, en attendant que la région se libère. Des faits authentiques. Ce second épisode conte le récit tragique des derniers jours de l'occupation en Normandie. L'amitié entre Auguste et Weston se renforce, alors qu'entre bombardements et représailles, la vie de chacun ne tient qu'à un fil.