L'infantilisation est de tous les partis. Depuis des décennies, c'est elle qui nous dirige.Face à la pandémie, la France a, jusqu'à l'absurde, rivalisé d'imagination bureaucratique.
" Pour notre Bien ", l'Etat nounou provoque une fièvre maternante, hygiéniste et centralisatrice.
Elle révèle un mal préexistant : notre infantilisation croissante, de plus en plus consentie. Comme
un chemin de servitude.
L'infantilisation est un poison lent. A trop abandonner nos libertés, nous désapprenons la liberté. A la levée d'écrou, il nous faudra quitter les jupes en fer de
Big Nanny. Avant qu'il ne soit trop tard.
Infantilisation offre de penser ce phénomène et livre des anticorps précieux pour nous en arracher.
Une véritable ode à la liberté, cette source vive qui fonde notre civilisation et fait de nous des hommes et des femmes libres. La liberté est première. Remède aux tyrannies politiques, aux déterminants sociaux, aux maladies de l'âme comme aux dérives sectaires, elle nourrit la droiture, la volonté, le beau geste, l'optimisme. Grâce à elle, moteur de l'innovation, rien n'est jamais perdu : c'est lorsque l'Homme est libre qu'il devient, à jamais, notre dernière chance.
Exigeante, la liberté est aussi la meilleure voie pour devenir ce pour quoi l'on est fait. L'amour de la liberté est au coeur du progrès humain. Elle est la valeur incontournable, la condition première du bonheur. On ne peut vivre sans elle. On peut mourir pour elle. Même si, de nos jours, on l'oublie trop souvent.
Si la France a fait naître d'illustres amoureux de la liberté, nul ne peut nier qu'elle entretient, avec elle, des sentiments mêlés. Cet ouvrage est donc une invitation à redécouvrir, à déguster, à choyer, à chérir, à défendre et, pourquoi pas, à réinventer notre si précieuse liberté, sans laquelle plus rien n'aurait de saveur, d'ampleur ni de valeur.
Quelques entrées, à titre d'exemple : Brassens (Georges) - Bourgeois (Louise) - Créateurs et innovateurs - Delacroix (Eugène) - Eluard (Paul) - Houellebecq (Michel) - Infantilisation - La Fontaine (Jean de) - Liberté d'expression - Molière - Nationalisme - Revel (Jean-François) - Tocqueville (Alexis de) - Vie privée...
Pour sauver le monde libre, cette liberté si précieuse dont nous bénéficions chaque jour sans prendre suffisamment conscience de sa fragilité, il faut oser identifier ce qu'il nous a apporté de bon et le faire évoluer en profondeur. Il faut regarder nos erreurs en face et nous armer solidement pour répondre aux nouveaux défis.
Les civilisations ne doivent jamais s'endormir sur leurs acquis. Pas plus qu'un autre, le monde libre et ses fondamentaux ne sont à l'abri. S'ils succombent, ce sera de nos propres failles, de nos déviances idéologiques, de notre lâcheté aussi. Pour éviter le pire, il est urgent de nous lever et de réveiller nos consciences. Il n'y a pas d'alternative. Il nous faut sauver le monde libre. L'aider à se réinventer, faire de ses vertus oubliées et des apports de la modernité le socle d'où s'élèvera notre destinée commune. Replacer, au coeur de toutes nos décisions, la solidarité et le souci de toutes les personnes humaines. Refonder notre pacte commun et revisiter nos identités à l'aune de ce qui doit toujours prévaloir, y compris face aux grands défis de notre temps : la liberté.
Une enquête inédite puisant dans plus de mille ans d'histoire sur les racines du mal français pour mieux le dépasser.
Décennie après décennie, la France paraît toujours plus bloquée. Elle semble aux prises avec une terrible fatalité. Ce constat, chacun l'a éprouvé, nourrissant le pessimisme, la nostalgie et, pour certains, la tentation de l'extrême. Les auteurs, ne pouvant s'y résoudre, ont entrepris une enquête inédite, puisant dans plus de mille ans d'histoire, dans ce qui fait la psychologie de la France et des Français, dans leur génie comme dans leurs dénis. Parce qu'il fallait dépasser les explications simplistes, sortir du temps court pour faire reparler le temps long, ils ont mobilisé, avec pédagogie, rigueur et enthousiasme, des connaissances multi-disciplinaires : l'histoire, bien sûr, mais aussi la littérature, la philosophie, la sociologie, l'évolution de nos institutions, notre rapport à l'économie, aux religions, aux autres, au monde. En décryptant ainsi notre ADN, on découvre combien l'exceptionnalité de l'Etat à la française remonte aux origine de notre pays, au rôle fondateur des capétiens, unissant par le haut une France bigarrée devenue un Etat avant même d'être une nation. En croisant nos " grands hommes ", Saint Louis, Louis XIV, Napoléon, de Gaulle, la perpétuation d'un rapport particulier à la réforme et au pouvoir central se fait jour. L'idée n'est pourtant pas de sombrer dans le fatalisme. Bien au contraire, au-delà de l'intérêt propre de mieux nous connaître collectivement, cette plongée passionnante dans la concordance des temps nous offre les clés du sursaut français.
Ce numéro réunit les textes gagnants du 3e concours d'écriture organisé par Cap-aux-Diamants qui s'adresse aux étudiants et jeunes diplômés en histoire. Ainsi, nous apprenons comment les capitaines des troupes de la Marine ont servi d'ambassadeurs chez les Amérindiens. Puis, une étude nous montre comment les immigrants britanniques venus dans le canton de Leeds au 19e siècle n'ont été que des pionniers de passage repartis à la recherche de meilleures conditions dans les Prairies, l'Ouest ou les États-Unis. Dans un tout autre registre, une contribution nous ramène à l'époque des Cyniques et analyse leur discours sur la sexualité et l'homosexualité. Aussi dans ce numéro, les Monographies paroissiales d'Hormidas Magnan, les habitudes alimentaires de l'élite en Nouvelle-France et la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours, lieu patrimonial méconnu de Montréal.