Dans ce premier volet du projet Les grands cimetières qui a pour thème le deuil des certitudes, l'auteure poursuit son questionnement sur comment appartenir au monde en explorant plus particulièrement les conséquences du vivre. À la fois fil et rupture, glissement entre récit et silence, refus du mensonge, mais vacillement de la parole, ces courts poèmes tentent de refaire, devant la vérité de ce que nous sommes, autant que devant celle de ce que nous ne sommes pas, la pierre de notre présence.
Construit à même un temps flottant ou suspendu, ce deuxième et dernier volet du projet Les grands cimetières , qui a pour thème le deuil des certitudes, tente de saisir ce que nous sommes comme être aimant dans ce monde et ce qu'est ce monde autour de nous. Avec des poèmes, des vers semblables à des éclats de sens jaillis du chaos ou du silence, l'auteure poursuit son questionnement sur l'appartenance au monde, mais, cette fois, dans la nécessité de tout dire, de tout larguer, car une certaine mort est venue.