« Si je me suis marié, c'est pour me faire servir ! » Ainsi commence avec fracas cette nouvelle bande dessinée de Florence Cestac. Avec sa faconde habituelle, elle y raconte son père, homme d'une époque (avant 68...), d'un milieu (la petite bourgeoisie de province), et leurs relations tumultueuses. Entre une fille déjà artiste et rebelle à toute forme d'autorité, et un père colérique, pour qui dire « je t'aime » est un signe de faiblesse, la vie n'a pas été un long fleuve tranquille.
Après avoir passé une adolescence corsettée dans un établissement pour jeunes filles tenu par des soeurs, Marie-Colombe et Thérèse ont été happées par le tourbillon de la vie. Après Mai 68, un monde s'ouvrait à ces deux jeunes filles qui seront successivement hippies, féministes, yéyés, top model et chanteuse pour l'une, business woman et startupeuse pour l'autre. Elles se retrouvent et se remémorent 40 ans de passé commun. Des amours, des enfants, des rires et des larmes, tout ce qui fait le sel de la vie. Et toujours le lien de cette amitié indéfectible scellée dès l'adolescence par un énorme fou rire.
Honfleur, au pensionnat des Oiseaux, un établissement pour jeunes filles tenu par des soeurs chanoinesses de saint Augustin, dans les années soixante. Marie-Colombe et Thérèse ont 13 ans. L'une vient d'une famille très aisée vivant à Neuilly ; l'autre, d'une famille du coin, dans laquelle on est paysans depuis des générations. Les deux jeunes filles deviennent inséparables et font les 400 coups dans le vénérable pensionnat. Une amitié à toute épreuve dans la France des sixties.
Les Démons de l'existence ou Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forte !... Ben voyons ! présente la grande comédie de la vie selon Florence Cestac. Son héroïne, Noémie, subit le démon de midi pour ses 40 piges, fracassée par le départ de son conjoint vers de plus vertes prairies... puis appréhende le démon d'après-midi entourée de ses copines le temps d'un week-end à la mer pour ses 50 ans ; avant d'envisager le démon du soir avec un héroïsme énergique. Un chef-d'oeuvre d'humour vache, un concentré de vie avec ses fous rires, ses coups de blues, et beaucoup de tendresse.
Démon du soir ou la ménopause héroïque (le)Dans Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque, Florence Cestac aborde, avec l'humour qui lui est propre, un sujet jusqu'alors inédit dans la bande dessinée : le cap de la soixantaine...
Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque raconte l'histoire de Noémie qui découvre le résultat de sa mammographie : « Mais comment ça deux petites boules ? Je suis censée faire quoi avec ça ? » La soixantaine, presque arrivée à la retraite et, maintenant, le crabe ? Comme une prise de conscience foudroyante, cette menace sonne la fin de la vie telle que Noémie la connaissait. Maintenant elle va s'occuper un peu d'elle ! Largué, le conjoint
Dès la maternelle, Noémie s'avère être une artiste. Au grand désespoir de ses parents. Et elle le restera quel que soit le prix à en payer. En équilibre parfait entre tendresse et humour, Florence Cestac nous raconte comment un petit canard féminin, pas exactement semblable aux autres, réussit quand même son parcours. Avec ce sujet, qui la touche de près, l'auteure (ou l'autruche dirait-elle) retrouve toute la verve chaleureuse et drôle qui animait son mémorable Démon de midi.
10 ans ont passé, Noémie, l'héroïne du célébrissime Démon de Midi passe un week-end au bord de la mer avec ses deux meilleures copines; une occasion de faire le point sur leur vie, les enfants, les maris, les amants, l'occasion surtout pour Florence Cestac de dresser un magnifique portrait de femme. Le Démon d'Après, émouvant et drôle, est une subtile comédie de moeurs, une version féminine d'un film de Claude Sautet. Absolument indispensable. Trois femmes, la cinquantaine, se retrouvent dans une villa au bord de la mer, les enfants, ados, dorment toujours, il est à peine midi. On se sert l'apéro, la conversation file, tantôt futile, tantôt grave, elles évoquent les maris, les divorces, les enfants, les amants. Le ton est parfois grave, mais, le plus souvent l'humour l'emporte, la complicité des vieilles copines se révèle particulièrement jouissive et vacharde. Et pour l'une des toutes premières fois dans la bande dessinée, une femme dresse le portrait de femmes, et nous fait découvrir leurs conversations intimes, leurs petits secrets.
Nous sommes dans les années 1970. Étienne Robial et Florence Cestac ont ouvert la librairie Futuropolis et créé les éditions du même nom. À ses (rares) heures perdues, Cestac griffonne, sur son éphéméride, un personnage transgenre, moitié animal (Mickey Mouse) moitié homme (le détective Harry Dickson). Un peu plus tard, un premier album éponyme paraît ; il est daté du quatrième trimestre 1980. S'ensuivent cinq autres albums, tous rangés sous la glorieuse bannière de Futuropolis : Harry Mickson nettoie ses pinceaux (1982), Mickson et les Gaspards (1985), Ma vie est un roman policier (1986), Le Chien coiffé (1986) et enfin - premier chef-d'oeuvre qui lui vaudra un Alph'art de l'humour à Angoulême -, Les Vieux Copains pleins de pépins (1988).
La rencontre inattendue entre un auteur classique et un dessinateur contemporain.
"C'est une expérience à tenter un poète.
Veux-tu me compléter et que je te complète ?
Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté :
Je serais ton esprit, tu seras ma beauté."
Cyrano à Christian, Acte II, Scène 10
Florence Cestac poursuit son exploration de la faille parents/ados. Un album qui ravira autant les parents que les enfants, chacun en prenant "grave" pour son grade !
Laura, Ludo, et leurs parents poursuivent leur cohabitation explosive...
Cette famille est absolument normale, et c'est sans aucun doute pour cela qu'elle est hilarante. Plus que le choc entre deux cultures, l'impression d'assister à l'affrontement (pacifique) entre deux espèces animales domine ! Et l'espèce communément appelée "les adolescents" est particulièrement exotique...
Des vacances de ski aux soirées télé, les occasions de ne pas se comprendre ne manquent pas !
Les ados, on adore. Mais franchement, certains jours, c'est limite. S'il fallait dresser la liste du comportement-type de l'adolescent, voilà en gros ce que cela donnerait : il est toujours fatigué, déteste se laver, ne mange pas mais bâfre, déteste communiquer et écoute de la musique trop fort (et tout le temps, en plus). Charmant tableau, non ? Le pire, c'est qu'il adore les expériences limites, du genre picoler comme un trou et enchaîner avec un petit pétard entre copains. Au secours ! Y aurait-il un adologue dans la salle ?
Ne cherchez pas, Florence Cestac est là ! Avec ADOrables Laura et Ludo, une série publiée dans l'hebdomadaire Le Monde des ados, elle passe en revue les affres de l'adolescence.
Cet album s'adresse à tout le monde : aux adolescents eux-mêmes, qui seront enchantés de retrouver un miroir fidèle du monde merveilleux dans lequel ils évoluent. Aux parents d'ados, qui pousseront un soupir de soulagement en se disant qu'ils ne sont pas les seuls à porter leur croix quotidienne et à supporter du rap à fond (pardon, à donf) en rentrant du travail. Mais aussi aux futurs parents d'ados, qui comprendront ainsi ce que l'avenir leur réserve d'ici quelques années.
Bon courage à tous !
Three women in their fifties are on a 'girls-only' weekend in a holiday house by the sea. It's raining, the teenage kids are still ensconced in their beds, and it's just coming up to midday. So the three women crack open a bottle of white, and the conversation begins to flow, as only it can between old friends.
"Two little lumps? Where did they come from? What am I supposed to do with two little lumps?" These are the questions that our heroine, who is on the verge of turning sixty, asks herself during her mammogram. It can't be true! She's almost reached retirement and now this: cancer! Like a lightning bolt, this sudden and ominous threat marks the end of life as she knew it. Gone are the days of fighting put downs at work, gone are the days of pandering to a couch potato husband, and babysitting the grandchildren; from now on, she'll finally start putting herself first! Having let go of her husband, her job and her worries, she decides to travel, learns the tango, tries her hand at hang gliding and pottery, starts dating... and realizes that the seduction game is not as fun as it used to be! She ends up buying a big house by the sea and turns it into the new place to be for sixty somethings; a gathering place for good friends, roaring laughter, memories and nostalgia. Once she gets over the initial shock of the news, her story is about learning to live with one's age, experiencing pleasure, keeping one's dignity, smiling and living without regrets!
Usually around about the 40 mark, the human male has a habit of leaving his well-worn spouse in search of greener pastures. As they say, the grass is always greener on the other side. Florence Cestac dissects this subject of common interest, from the very first symptoms right up to the final outbreak, via the pangs of "bathrobe-sofa" depression. "You're the love of my life! But with her, it's something else... she's a fairy," declares our hero with the touching honesty of a male en route to adventure. So once our hero's skipped off into the sunset with his fairy, our heroine begins asking herself a series of counter-productive questions regarding her general attitude and in particular her cellulite. She then 1). Discovers that everyone else knew about it all along 2). Listens to the questionable opinions of her girlfriends 3). Attempts to rekindle old flames dug out of her old phone book and to kindle new ones in her local DIY store. She explains to her kid that Daddy "just took a little jaunt over to Mars," which the kid in turn interprets as "Daddy flew to Mars with a slut that Mommy doesn't like." She manages to raise her spirits with "tiptopform," drinks a bit, weeps a lot, and buries the dog who decided to die right in the middle of it all - cherry on the cake. Anyway, she "handles it" and she survives. Between giggles and anguish, this will touch anyone who's ever felt the sting of that wonderful thing we call love. Disarmingly frank, with endearingly crude humor and a perfect understanding of her subject, this is Florence Cestac on top form.
Quand il était gosse, Daniel Pennac passait ses vacances à La Colle-sur-Loup, sur la Côte d'Azur. Soleil, figuiers et grande treille sous laquelle on joue à la pétanque. C'est là qu'avec son frère Bernard il fait la rencontre de Jean et Germaine : lui, grand chauve façon héron ; elle, maigre, rose et rieuse. Toujours de bonne humeur, ils intriguent avec leur joie de vivre. Pas d'enfants, pas de boulot, Jean et Germaine vivent un amour sans intermédiaire, un amour sédentaire, un amour exemplaire !
France, début des années 1970, trois femmes, trois vies et trois grossesses subies. Chacune d'entre elles décide alors de se rendre en Angleterre dans un bus affrété par le Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception. Florence Cestac et Tonino Benacquista signent une oeuvre rare, d'une grande humanité, sensible et souvent drôle sur un sujet particulièrement délicat, l'avortement.
À travers de magnifi ques portraits de femmes, "Des salopes et des anges" ne juge pas, mais parvient tout en finesse à remettre en question les certitudes. Indispensable.
Années 50, une famille catho dans une Bretagne catho. Un petit gamin vit sa vie, truffée d'aventures et de péchés - les deux étant liés, vu que le péché consiste surtout à piquer des pommes chez le voisin. Tout va bien (messe dominicale, colo, cousine appétissante) jusqu'au moment où le père, mécontent des nouvelles prestations de l'église, se met à adhérer à une fantaisie importée de Belgique par un pape autobaptisé Benoît XVIII : la fin du monde prévue pour le 25 décembre. Grande nouvelle, que le gamin annonce fièrement à ses potes... Un jour, René Pétillon et Florence Cestac se racontent leur enfance catho et trouvent ça rigolo. D'où cette chronique d'une enfance campagnarde ponctuée de jeux innocents (pétards dans la bouse de vache) et de musiques modernes (Bambino dans le transistor), entre les menaces vertueuses de frère Léon (Dieu voit tout ! Dieu vous juge !) et la Panhard toute neuve - un modèle qui monte à cent dix comme un rien. La génération concernée sera ravie de retrouver l'ambiance d'époque dans les moindres détails. Les plus jeunes découvriront avec joie et curiosité ce que fut l'enfance bretonne d'un petit catho du XXe siècle. Le tout emballé dans le dessin complice et rigolard de Florence Cestac.
- « Qu'est-ce que tu es grosse ! T'as mangé de l'éléphant ? »
- « Votre échographie est normale, ça ne veut pas dire que votre bébé sera normal ! »
- « Ah ! C'est une fille ! Bon, bah... vous ferez mieux la prochaine fois ! »
Voilà un florilège de phrases maladroites, bêtes ou méchantes qui ont été adressées à des femmes pendant et après leur grossesse. Toutes sont authentiques ! Elles fusent de toute part : de la voisine revêche ou de la tante tradi, de l'obstétricien zélé ou du gynéco décontracté, du mari insouciant, de la mère pas prête à devenir grand-mère ou du patron pas très prêt, lui non plus, à revoir son planning... En dépit d'un discours dominant sur les joies de la maternité, dans les faits, c'est pas vraiment leur fête tous les jours, à ces jeunes mamans ! Ce recueil de 100 dessins a vocation à faire rire, à amuser, mais aussi à éclairer les consciences...
Albert Algoud (ex-plume de la grande époque Canal +) raconte à Florence Cestac ses années folles où jeune prof fraîchement diplômé, au début des années 1980, il atterrit dans le trou du cul du monde : un bled de Haute-Savoie. Anticonformiste, faisant fi des vieilles lunes éducatives, Algoud est le pendant foutraque de l'enseignant Daniel Pennac (Chagrin d'école). Comme quoi, un bon enseignant, ça peut vraiment changer des vies, à commencer par la sienne !