Dans le miroir d'un café new-yorkais, se reflète le hideux visage d'Harriet, défigurée dans un accident de voiture. En lisant un article du « New York Times », elle apprend qu'à des milliers de kilomètres de là Zelda, une jeune Égyptienne violée, déshonorée et condamnée par ses frères, subit elle aussi le pire des martyres. Qu'ont en commun ces deux tragédies ? Pourquoi ce calvaire lointain émeut-il l'Américaine jusqu'au plus profond de l'âme ? En secret, elle décide de partir à la rencontre de Zelda. Au rendez-vous de la laideur et de la souffrance, ces deux mortes vivantes vont tenter de réapprendre à vivre et à aimer en pleine lumière.
"Quelques semaines après les événements qui avaient bouleversé les pays de l'Est, l'Union nationale des étudiants de France (UNEF-ID) décidait d'affréter un train de quatre cent quatre-vingts étudiants, en vue de fraterniser, en quelque sorte, avec ces nations fraîchement libérées. Le train s'appellerait le Train de la Démocratie et traverserait l'Europe jusqu'à Bucarest en dix jours et dix nuits.
Informé de cette initiative, j'allai trouver les responsables de l'UNEF-ID et leur proposai d'écrire le livre du train.
Ils ont bien voulu accepter ma présence et je veux ici les en remercier."
Jean-Philippe n'a qu'un rêve : devenir jockey. Né dans le haras tenu par ses parents, le même soir que Belle-Intrigante, il a grandi à ses côtés, et n'est jamais aussi heureux qu'à cheval. Lorsqu'elle met au monde une pouliche, Tempête, il en est certain : elle deviendra un crack ! Le crack qu'attendent ses parents depuis des années et qu'il montera. Mais un soir d'orage vient briser ses espoirs. Tempête, affolée, piétine le dos de Jean-Philippe, qui ne marchera plus. Il devra alors faire de l'impossible une réalité, pour renouer avec son rêve.